Il y a plusieurs manières de détruire le patrimoine, qu’il soit enfoui ou en surface, archéologique ou architectural. Ce peut être par ignorance, par indifférence ou bien de façon délibérée, sans que la frontière soit toujours nette entre ces trois attitudes.
La récente publication par les éditions Douin d’une version en couleurs du fameux plan de Turgot, dessiné et gravé entre 1734 et 1739, est l’occasion d’un voyage historique et esthétique dans le Paris d’avant la Révolution. C’est le dernier plan de la capitale conçu « à vue d’oiseau ».
Au cœur de l’Yonne, le château de Saint-Fargeau impressionne le visiteur dès le premier coup d’œil par son architecture imposante et sa taille démesurée, ses tours roses et sa vaste cour intérieure. Sans même le connaître, l’amateur pressent que ces pierres sont chargées d’histoire. Il ne se doute pas encore qu’elles le sont à double titre : d’une part d’une histoire bien réelle inscrite dans la grande Histoire de France, d’autre part d’une histoire d’encre et de papier inventée, ou plutôt romancée, à partir de l’histoire réelle.
Situé en plein cœur de la ville d’Arles, le majestueux hôtel Bouchaud de Bussy accueille depuis cet été le musée de la Mode et du Costume fondé par Anne, Agnès et Françoise Costa.
« Trésor national » acquis en 2022 grâce au mécénat du groupe LVMH, Partie de bateau de Gustave Caillebotte est l’un des grands chefs-d’œuvre de la galerie impressionniste du musée d’Orsay. Voyageant outre-Atlantique depuis quelques mois à la faveur des étapes américaines de la rétrospective consacrée à l’artiste, il vient de faire halte pour un mois à New York. Pour rejoindre brièvement les cimaises du Metropolitan Museum of Art ? Non : pour l’admirer, il faut pousser les portes… d’une boutique Louis Vuitton.
À la faveur d’excellentes expositions à Rome, Francfort, Madrid, Orléans et Bologne, les découvertes autour de Guido Reni (1575-1642) se multiplient, pour le plus grand bonheur des historiens de l’art, des collectionneurs, et des visiteurs qui s’émerveillent – parfois pour la première fois depuis plusieurs siècles – devant de véritables chefs-d’œuvre.
Alors que les dinosaures ont envahi les écrans de cinéma, la réalité semble avoir rattrapé la fiction : depuis 2010, Angeac, un site de Charente, ne cesse de livrer des os de ces animaux disparus. Ronan Allain, paléontologue au Muséum national d’Histoire naturelle et responsable des fouilles, nous présente ce site unique au monde.
Propos recueillis par Éléonore Fournié
En 1687, la monarchie semble solide et la succession au trône assurée. Louis de France, également nommé Monseigneur ou le








