Religions & Histoire n° 43
Devins et oracles de la Grèce antique

N° 43 - Mars/Avril 2012

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ISSN : 1772-7200

Les Grecs croyaient en leurs dieux, et en l’influence de ces derniers sur leur destinée, tant individuelle que collective. C’est pourquoi ils entretenaient avec eux une relation empreinte de respect et de familiarité tout à la fois. La pratique divinatoire était, comme le sacrifice, un moyen d’entrer en relation avec le monde divin. Elle permettait plus particulièrement de connaître les volontés supérieures afin de prendre les bonnes décisions. Pour atteindre ce but, diverses méthodes se rencontraient, qui requéraient un personnel nombreux et lui aussi fort varié : devins et porte-paroles du dieu (hommes et femmes), prêtres et prophètes abondent dans la littérature et la mythologie, comme ils abondaient alors dans la réalité. Certains sites oraculaires sont restés célèbres, tels Delphes, Dodone ou Olympie, d’autres ont peu à peu sombré dans l’oubli, mais partout subsiste la trace, archéologique ou iconographique, de ces tentatives pour communiquer avec Zeus et son fils Apollon, les deux principales divinités mantiques du panthéon grec. Que les pages suivantes permettent à chacun de redécouvrir l’essence et les visages de la divination en Grèce antique, par-delà les préjugés et les millénaires.

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Léon le Grand (461)

«Dieu a fait pour moi de grandes choses : votre affection me croyait présent, moi que la nécessité d’un long voyage avait rendu absent.» C’est ainsi que, dans le sermon de sa consécration épiscopale le 29 septembre 440, le pape Léon rappelle qu’il a été choisi par le clergé et le peuple de Rome comme successeur de Sixte III, tandis qu’il était retenu en Gaule par une mission d’ordre diplomatique. Le premier miracle de son pontificat, selon son ami et chroniqueur Prosper d’Aquitaine, fut cette attente paisible de l’Église romaine : «À la mort de l’évêque Sixte, l’Église de Rome resta plus de 40 jours sans président, attendant la présence du diacre Léon avec une tranquillité et une patience admirables.»

Auteur : Agnès Bastit

Magazine : Religions & Histoire n° 43 Page : 68-69