N° 37 - Mars/Avril 2011
ISSN : 1772-7200
Mésopotamie. Que d'évocations suscitées par ce nom dans l'imaginaire occidental ! Mais aussi, revers de la médaille, que d'ombres et de jugements erronés ! Les civilisations anciennes qui se sont succédé et développées avec éclat dans cette région fertile du Proche-Orient, inventant notamment l'écriture, ont laissé de nombreux témoignages de leur gloire passée. À ces objets et monuments divers s'ajoutent, dans notre culture européenne nourrie par les textes bibliques, la tradition conservant la mémoire de villes aux noms illustres : Babylone, Ninive, Ur… Entre réalité historique et légende, sources archéologiques et récits mythiques, tentons de retrouver le visage de l'ancienne cité d'Ur, ville du dieu-lune sumérien Nanna, terre natale d'Abraham et capitale rayonnante avant que d'être ensevelie dans les sables de l'oubli. Religion & Histoire : revue d'histoire spécialisée dans les religions.
À partir de 65 avant J.-C., la Géorgie, anciennement royaume d'Ibérie, est englobée dans la sphère d'influence de l'Empire romain qui lui confère le statut de pays allié et ami de Rome.
Les relations avec l'Empire exercent rapidement une influence sur la culture locale. Ainsi, dès cette époque, les cultes romains se diffusent en Géorgie et coexistent avec le panthéon païen traditionnel, dont les racines sont profondes. Mais à compter du Ier siècle, une nouvelle religion apparaît dans le pays : le christianisme. Selon la tradition géorgienne, sa diffusion est liée aux noms de trois apôtres du Christ : André Protoklite (« Premier appelé »), Simon le Zélote et Mathias Petit (qui remplaça Judas après sa trahison). Du point de vue historique, la déclaration du christianisme comme religion d'État se produit en 325-326. Que peuvent nous apprendre à ce sujet les découvertes archéologiques et, en particulier, l'étude du chrisme et du monogramme de Jésus ?
Auteur : Ketevan Digmelashvili
Magazine : Religions & Histoire n° 37 Page : 68-73
Date : 25/02/2011