Pleine reliure chagrin bleu ciel, dos rond à gros nerfs en bas et haut du dos, lettres dorées. Tête dorée 22 carats. Boitier plein papier avec rebord de chagrin marron. Tirage de tête plein cuir; tête dorée à seulement 270 exemplaires numérotés. 700 photos inédites en couleurs. Etat comme neuf. Nous avons en stock les N° 163-164-165-161 & 160 (vous sera livré un des 5 numérotés ) Edifiée par Jules Hardouin-Mansart entre 1678 et 1684, la galerie des Glaces doit son nom aux 357 miroirs qui garnissent ses 17 arcades. Dans le décor peint entre 1680 et 1684, au moment où Louis XIV est au sommet de sa puissance, Le Brun rappelle les hauts faits des dix-huit premières années du règne. Les grands tableaux, séparés par des nervures sculptées et dorées, évoquent de glorieux épisodes de la guerre de Hollande et les principales réformes intérieures du règne. La composition d'ensemble s'ordonne autour du tableau central que Racine, devenu historiographe du Roi, intitulé ?le Roi gouverne par lui-même?. Des médaillons sont consacrés à la guerre de Dévolution. Sur la corniche qui borde la retombée de la voûte, Le Brun a placé des sculptures allégoriques en stuc doré. Sur les trumeaux de marbre vert campan, des trophées de bronze doré par Pierre Ladoyreau sont parmi les plus extraordinaires exemples de sculpture française du XVIIe siècle. La nécessité d'une restauration complète Après trois siècles, en raison des infiltrations dans la maçonnerie, de l'encrassement des surfaces dû d'abord à l'éclairage aux bougies, puis au passage de millions de visiteurs chaque année, ce décor unique au monde par sa cohésion et sa richesse avait perdu tout son éclat, sa lisibilité et son pouvoir de fascination. Il nécessitait une restauration complète, une consolidation durable du gros oeuvre, la restitution des décors dans leur état d'origine. L'entreprise était d'une telle ampleur qu'elle n'est devenue possible que lorsque le groupe Vinci a offert de financer ce qui constitue la plus importante opération de mécénat dont ait jamais bénéficié le patrimoine culturel français. Vinci a pris en charge la totalité du financement des travaux, soit 12 millions d'euros, et a assuré la direction de l'opération en accord avec l'établissement public de Versailles (E. P. V.). Une partie des travaux a été réalisée par des entreprises du groupe Vinci spécialisées dans la restauration des monuments historiques. Le mécène a complété ce savoir-faire en engageant une équipe de soixante restaurateurs conduits par Cinzia Pasquali. Un comité scientifique a suivi le déroulement de la restauration. LA GALERIE REDÉCOUVERTE : La campagne de restauration a non seulement redonné à la galerie toute sa splendeur, mais a aussi permis de mieux comprendre le fonctionnement de l'atelier de Le Brun et d'avancer de nouvelles attributions, en particulier pour les sculpteurs qui ont travaillé aux somptueux trophées de la corniche. Une documentation photographique inédite pour un ouvrage collectif de référence Au fur et à mesure de l'avancement des travaux, les restaurateurs, le service photographique de Vinci, Nicolas Dubois et Art Digital Studio ont photographié à la fois le travail de restauration et les résultats saisis en vues de détails et vues d'ensemble, ce qui permet d'offrir une illustration incomparable de l'opération de restauration et de toutes les richesses de la galerie restaurée. L'ouvrage est rédigé par plus de trente auteurs, historiens, architectes, restaurateurs ayant oeuvré à la restauration avec une introduction du professeur Jacques Thuillier et préfacé par Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication, ancienne présidente de l'Établissement public de Versailles et Pierre Arizzoli-Clémentel, directeur général. (11F1)"