La rétrospective Lichtenstein présentée au centre Pompidou propose une vision nouvelle de l’artiste. Plus d’une centaine de pièces – de ses tout débuts jusqu’à des toiles réalisées l’année de sa mort, en 1997 ; des peintures bien sûr, mais aussi des sculptures, des céramiques et des gravures –, pour un parcours qui nous amène à découvrir un homme intéressé avant tout par la question de la représentation, la manière dont les artistes l’ont traitée, la manière dont la société de consommation culturelle s’en empare. Une histoire qu’il ne cesse d’interroger et dans laquelle il s’inclut lui-même. À raison.