Au premier étage, l’immense espace d’exposition permanente de 24 000 m2 propose, au fil de ses douze galeries, un parcours à la fois chronologique et thématique, couvrant plus de 3 000 ans d’histoire de l’Égypte ancienne, de la Préhistoire aux époques hellénistique et romaine. S’organisant selon trois thèmes principaux (la société, le pouvoir et les croyances), il aborde le développement de l’agriculture, la naissance de l’écriture hiéroglyphique et tous les aspects de la vie quotidienne ; s’intéresse à la constitution de l’État, à la puissance des pharaons et au rôle des reines comme Hatchepsout ; et enfin à l’importance des mythes et des rites funéraires. De multiples dispositifs multimédia permettent au public d’approfondir la connaissance des œuvres. Ils restituent leur contexte d’origine et fournissent des informations détaillées sur les décors ou les techniques de création.
Le Grand Musée égyptien en chiffres
Surface : 47 ha de terrain dont 13 ha pour le bâtiment principal du musée et 12 ha pour le jardin
Espaces d’exposition : 24 000 m2 dont 7 000 m2 pour le trésor de Toutankhamon
Coût : 1,1 milliard de dollars (soit le double de l’estimation initiale)
Nombre d’œuvres : 130 000
Une réunion d’œuvres exceptionnelle
La muséographie épurée et dynamique réunit des œuvres provenant de musées de tout le pays, et en particulier du Musée égyptien du Caire. Elle a le grand mérite de présenter pour la première fois aux visiteurs de nombreuses pièces auparavant conservées dans les réserves du bâtiment historique de la place Tahrir, mais aussi de rassembler des collections jusqu’alors dispersées dans différentes institutions. Étroitement lié aux campagnes de fouilles actuelles grâce à son centre de recherche scientifique doté de laboratoires d’étude et de restauration, le Grand Musée égyptien dévoile également des découvertes archéologiques récentes, comme celles réalisées sur le site de Saqqarah. Il met par ailleurs particulièrement en valeur les rares vestiges remontant aux règnes des pharaons de la IVe dynastie, bâtisseurs des trois pyramides, Khéops, Khephren et Mykérinos. Si rien ne subsiste des trésors amassés dans les chambres funéraires des pyramides de Gizeh en raison des pillages commis dès l’Antiquité, le mobilier funéraire en bois incrusté d’or de la mère de Khéops, la reine Hétep-Hérès Ire, venu du musée du Caire, constitue un exceptionnel témoignage du faste royal de l’Ancien Empire.






