N° 261 - mars/avril/mai 2014
ISSN : 1631-7726
Nevers, Rouen, Moustiers, Marseille, Strasbourg mais encore Desvres ou Malicorne… L’histoire de la faïence reste profondément liée à des territoires qui possèdent chacun leur style et leur argile. Aujourd’hui, elle fait parfois figure de belle délaissée sur le marché pourtant très actif de la céramique. On la trouve ni franchement populaire ni tout à fait sophistiquée. Pourtant, discrètement, une poignée d’ateliers perpétuent l’art de blanchir la terre cuite et de l’orner de couleurs éclatantes. Et l’on voit se développer, ici ou là, des productions contemporaines d’une grande qualité qui viennent apporter une fraîcheur nouvelle aux formes et aux décors.
En France, cinq grands centres de production faïencière sortent du lot aux XVIIe et XVIIIe siècles. Et on ne peut oublier Delft, la néerlandaise, au rayonnement si important. Pour l’amateur, il est parfois difficile de s’y retrouver. Voici donc quelques repères stylistiques.
Auteur : Antoinette Faÿ-Hallé
Magazine : Métiers d'Art n° 261 Page : 24-25
Date : 28/02/2014