N° 158 - Mars 22
ISSN : 2426-0096
Prix de Rome, professeur aux Beaux-Arts, académicien, commandeur de la Légion d’honneur… Né sous le Second Empire, la même année que Bonnard, et disparu en 1944, André Devambez cumula tous les honneurs. Seul lui fut refusé celui de la postérité. Aujourd’hui largement méconnu du grand public, cet artiste éminemment sympathique à l’imagination débordante et à l’humour débridé sort enfin des limbes à l’occasion d’une ambitieuse rétrospective.
Le 11 novembre 1918, la France célèbre l’Armistice, qui marque la fi n de la Première Guerre mondiale. Derrière cette victoire militaire se cachent toutefois 1,4 million de morts, des régions dévastées, un pays au bord de la ruine et une population souffrant de la hausse des prix et du chômage. Ce conflit à l’ampleur et à la violence sans précédent a durablement marqué André Devambez.
Auteur : Camille Jolin
Magazine : L'Objet d'Art Hors-séries n° 158 Page : 50-53