Il était établi qu’il avait servi de nouveau quelques décennies plus tard, lors du soulèvement de Bar Kokhba (132-136).
Un trésor monétaire
La découverte dans un renfoncement scellé au fond d’un couloir d’un ensemble de 22 pièces de cuivre à l’effigie des empereurs du IVe siècle, Constance II et Constant Ier, montre une longévité bien plus grande : elle pointe vers la révolte juive de Gallus, peu connue par les sources écrites, en 351-352. Marquées pour certaines de l’inscription, alors fréquente, Gloria Exercitus (« gloire de l’armée »), ces pièces ont été frappées, d’après les premières analyses, dans différents ateliers de l’empire, notamment Antioche et Constantinople. Ce trésor monétaire vaut moins par sa valeur – modeste – que par sa datation. Il intrigue également par sa fonction : peut-être a-t-il été placé là comme réserve à récupérer par les Juifs après la fin du conflit.










