Orné de motifs émaillés, le bijou, associé à Henri VIII et à sa première épouse Catherine d’Aragon, a peut-être été réalisé pour les fiançailles de leur fille. Il est suspendu à une chaîne en or de soixante-quinze maillons par un fermoir de suspension en forme de main émergeant d’un nuage. La face avant du pendentif est délicatement ornée d’une rose Tudor blanche et rouge entrelacée d’un grenadier.
Le British Museum souhaite acquérir ce bijou sans équivalent dans les collections nationales, « joyau de l’histoire britannique » selon les termes de Nicholas Cullinan, directeur de l’institution. Il a lancé pour cela une souscription en ligne. Objectif : réunir 3,5 millions de livres sterling d’ici avril 2026. En attendant son entrée dans les collections nationales, le précieux pendentif est présenté au public dans l’une des salles du musée.







