N° 358 - Juillet/Août 2013
ISSN : 1141-7137
L’existence d’un art rupestre paléolithique n’est reconnue qu’au début du XXe siècle. Depuis, les raisons qui ont donné naissance à ces fresques couvrant les parois des grottes à des périodes reculées alimentent un vif débat dans la communauté des chercheurs. Aujourd’hui, la figure centrale de l’animal et son rôle au sein de récits dont la signifi cation nous échappe en grande partie sont au coeur de la réfl exion scientifique.
L’art rupestre saharien, volontiers narratif, laisse percevoir une grande diversité de formes et d’expressions selon les périodes et les contextes de la préhistoire récente et de la protohistoire. L’abondance d’acteurs, humains et animaux, permet de faire ressortir, au-delà des évidences, quelques uns des procédés mis en oeuvre pour assurer la continuité narrative des représentations.
Auteur : Michel Barbaza
Magazine : Dossiers d'Archéologie n° 358 Page : 58-63