N° 356 - Mars/Avril 2013
ISSN : 1141-7137
Depuis une quinzaine d'années, les historiens et archéologues croisent sources écrites et matérielles pour faire surgir de l'ombre des acteurs longtemps oubliés de l'histoire: la femme enceinte ou impatiente de l'être, la jeune maman, le nouveau-né, le nourrisson, la sage-femme et la nourrice. Les chercheurs ont fait apparaître des sujets d'étude inexplorés autour des relations nourricières, des conditions de santé, des rites de passage, des pratiques funéraires et magiques. Ce numéro des Dossiers d'Archéologie présente les facettes de ce renouveau qui revisite de nombreuses idées reçues.
Aucune source écrite antique ne nous informe sur le sort du placenta. Plusieurs sociétés primitives, en Afrique ou en Australie, le considèrent comme le double de l’enfant et l’enterrent, le jettent dans l’eau, voire le consomment pour des raisons rituelles ou médicales (en Chine, en Irlande et aux États-Unis encore actuellement). Comment le percevait-on en Grèce ancienne?
Auteur : PAPAIKONOMOU (I.-D.)
Magazine : Dossiers d'Archéologie n° 356 Page : 14-17