N° 343 - Janvier/février 2011
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ISSN : 1141-7137
Ce mois-ci dans votre revue d'archéologie : Les voies romaines On estime qu'à l'apogée de l'empire, Rome disposait d'un réseau de près de 100 000 km de routes équipées pour être praticables en toutes saisons. Construit et entretenu en partie aux frais de l'État romain, essentiel pour asseoir l'autorité de Rome et faciliter les déplacements rapides, ce réseau viaire, qui prolonge jusque dans les contrées les plus reculées la grande voie maritime de la Méditerranée, est un puissant vecteur de contrôle politique et administratif mais aussi de développement pour le commerce ou les mouvements des hommes et des idées.
Commencée en 312 av. J.-C. par le censeur Appius Claudius, la via Appia, dont le premier terme fut Capoue, a été prolongée vers le sud de l'Italie et a accompagné l'expansion romaine dans ces régions. La partie entre Bénévent et Brindes, réalisée à la suite de la conquête de Tarente en 272 av. J.-C. et de la déduction de la colonie latine de Bénévent en 268, fut en effet suivie par les victoires sur les Sallentini en 267-266 av. J.-C. ainsi que par l'occupation du territoire et la fondation de la colonie de droit latin de Brindes en 244. Celle-ci devient alors la principale escale maritime de l'Italie méridionale et la tête de pont pour la conquête de l'Orient.
Auteur : CERA Giovanna
Magazine : Dossiers d'Archéologie n° 343 Page : 32-37