Dossiers d'Archéologie n° double 315
La Belgique romaine

N° 315 - Juillet/Août 2006

Version papier Le confort de la lecture papier à domicile sous 72h

12,00 €

ISSN : 1141-7137

Auguste a le monde à ses pieds. Le plan de réorganisation qui suit la conquête doit intégrer des paramètres variés : les populations belges appartiennent désormais à l'arrière-pays du limes. Mais, quelques siècles plus tard, l'histoire sera réécrite. Les territoires en question seront les premiers à être convoités par les populations germaniques, à la faveur de traités et d'implantations sauvages, qui voient le jour à partir de la seconde moitié du IVe siècle. Pour être étroit, le sol belge n'en possède pas moins une variété infinie de configurations géophysiques. Le pays est caractérisé par une zone maritime, des plaines et des hauts plateaux. Il est sablonneux, loessique, calcaire et schisteux. Les populations y développent des activités et des modes de vie très différenciés, qui ne les mettent pas spontanément au diapason de Rome. Dans ces conditions, comment devenir Romain ? Combien de temps mettront les Belges à se reconnaître Romains et pour quelles valeurs ? Si la romanisation paraît en définitive inéluctable, elle ne connaîtra pas, dans cette région périphérique à l'Empire, un succès homogène.

Sommaire

Populations autochtones et intégration
Épigraphie et municipalisation en Belgique romaine
Tongres, chef-lieu du municipe
La ville nouvelle de Tournai au Bas-Empire
L'organisation routière du nord de la Gaule
Agglomérations et campagnes
Les balnéaires
Pratiques et économie alimentaires
Namur, vicus fluvial
L'agglomération semi-urbaine de Liberchies
Braives, une agglomération à la campagne
Paysans des terres septentrionales
Veldwezelt
Meslin-l'Evêque, imposante villa hainuyère
Le Hody à Hamois, une ferme en Condroz namurois
La villa de Jemelle à Rochefort
La villa de Mageroy et la pisciculture
Sépultures privilégiées sous grands tumulus

Le monde du sacré

Les religions antiques sont des religions sociales, civiques. Pas de dogme, pas de révélation, pas d'obligation de foi. Une pratique stricte des rites, un respect exact des prescriptions constituaient l'exigence centrale. Les devoirs religieux sont conditionnés par l'appartenance communautaire, par le statut social des personnes et non par une décision individuelle d'ordre spirituel. Pour entrer dans le monde du sacré, il faut penser en termes institutionnels, pour la Gaule romaine comme pour Rome même. La religion publique ne rend pas compte de toutes les facettes des cultes mais elle présente un tableau que les sources permettent d'appréhender loin de l'imaginaire et du romantisme.

Auteur : Raepsaet-Charlier (M.-T.)

Magazine : Dossiers d'Archéologie n° double 315 Page : 86-89

Blicquy, à la “Ville d'Anderlecht” : sanctuaire de cité ?
Baudecet, sanctuaire d'agglomération
Sanctuaire de fundus à Mellet
Le culte de Mithra à Tirlemont
La tuilerie d'Hermalle-sous-Huy
Un atelier de foulons et de teinturiers à Arlon
La tannerie de Liberchies
Les céramiques régionales
Oudenburg, fortification du Litus Saxonicum
La fortification romaine tardive de Château Renaud
Germains, Francs, Mérovingiens en Belgique

Vous aimerez aussi

Les peintures murales du palais DE TELL AHMAR

Les peintures murales du palais DE TELL AHMAR

Les couleurs de l'empire assyrien

35,00 €

Découvrir
LA BIBLE ET L'ARCHEOLOGIE

LA BIBLE ET L'ARCHEOLOGIE

97,00 € 69,00 €

Découvrir
La vie préhistorique

La vie préhistorique

115,00 € 39,00 €

Découvrir
Les Sarcophages égyptiens en terre cuite

Les Sarcophages égyptiens en terre cuite

71,00 € 29,00 €

Découvrir