N° 314 - Juin 2006
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ISSN : 1141-7137
La première chose qui frappe quand on examine l'évolution de l'archéologie médiévale dans les trente dernières années c'est sa croissance : croissance du nombre d'opérations et plus encore diversification et originalité de nature de celles-ci, croissance aussi du nombre d'intervenants. Pratiquée il y a trente ans par des bénévoles et quelques dizaines de professionnels, elle l'est actuellement, à côté de quelques centaines de bénévoles, par 450 professionnels de toutes natures qui s'y consacrent, complètement ou pour une part de leur temps. Il n'est, dans ces conditions, désormais plus possible de faire l'économie d'une réflexion sur la nature de l'archéologie médiévale.
Le métro de Lyon, les jardins du Carrousel à Paris, le quartier Sainte-Barbe à Marseille, le palais de Justice de Toulouse, les fouilles à Saint-Denis, autant d'exemples témoignant du dynamisme de l'archéologie urbaine en France depuis une trentaine d'années. Rares sont aujourd'hui les villes dont l'histoire médiévale n'est pas documentée par l'archéologie. Le cas de Strasbourg est, à cet égard, représentatif et singulier : représentatif par la nature et le nombre important d'opérations récentes, et singulier par la quantité d'informations pour la période située entre le XIIIe et le XVIe siècle.
Auteur : Henigfeld (Y.) - Nilles (R.) - Schwien (J.-J.) - Seiller (M.) - Werlé (M.)
Magazine : Dossiers d'Archéologie n° 314 Page : 108-113