Dossiers d'Archéologie n° 284
Vix, le cinquantenaire d'une découverte

N° 284 - Juin 2003

Version papier Le confort de la lecture papier à domicile sous 72h

12,00 €

ISSN : 1141-7137

Pour célébrer le cinquantième anniversaire de la découverte de la tombe de Vix, les Dossiers d'Archéologie vous proposent aujourd'hui, en association avec le musée du Châtillonnais, un numéro unique. Il s'agit de replacer la tombe de la "Dame de Vix" dans un contexte géographique et historique plus large. En effet, cette tombe insigne n'a pas été creusée là par hasard ; elle s'inscrit dans une logique événementielle précise qu'elle doit avant tout à sa position géographique. La période à laquelle remonte la tombe – début du Ve siècle av. J.-C. – correspond à la fin du Premier âge du Fer ; c'est l'apogée du Mont-Lassois qui occupe une place stratégique sur la route de l'étain reliant les îles britanniques à l'Étrurie et à la Grande Grèce. Les artisans grecs et étrusques utilisaient l'étain pour fabriquer leurs objets en bronze, et la prospérité des Celtes de Vix est certainement liée à ce commerce ; elle semble suivre la création, par les Phocéens, de la cité grecque de Marseille en 600 av. J.-C. Plusieurs chercheurs sont regroupés ici pour nous livrer les résultats de leurs recherches sur le Châtillonnais, terre de passage et carrefour commercial et stratégique depuis la nuit des temps. Pour comprendre les raisons de la richesse historique et culturelle de cette partie de la Bourgogne du Nord, ne manquez pas de vous plonger dans ce numéro exceptionnel des Dossiers d'Archéologie.

Sommaire

Le paysage châtillonnais, mémoire d'Histoire
La Préhistoire du Châtillonnais
Archéologie en forêt
Avant les Celtes
Le Châtillonnais au Premier âge du Fer
La tombe princière de Vix dans son contexte historique
Le torque en or de la tombe princière de Vix
Archéologie aérienne en pays châtillonnais

Le Douix de Châtillon

L'abbé Tridon décrivait en 1847 la source qui jaillit en plein cœur de Châtillon-sur-Seine dans ces termes : ?La Douix, comme la Seine dont elle est la sœur, eut vraisemblablement son génie ; et le génie, son temple et ses autels. Au point de la montagne où cette fontaine est située, s'élève à 80 pieds de hauteur, une roche nue et coupée à pic ; on dirait la vieille façade d'un temple rustique couronnée de verdure ; c'est au pied de cette masse imposante, sous les arceaux d'une voûte rembrunie qui rappelle l'antre du vieux Protée que coule, fraîche et limpide, la source qui en habite les profondeurs?.

Auteur : Coudrot (J.-L.)

Magazine : Dossiers d'Archéologie n° 284 Page : 62-67

Les monuments funéraires de Nod-sur-Seine
Le sanctuaire de Tremblois
Un siècle de fouilles à Vertault
Molesme “Sur-les-Creux"
Les sculptures du sanctuaire d'Essarois
De saint Vorles à saint Bernard
Le tombeau de saint Valentin et la crypte de Griselles
L'abbatiale de Molesme
L'ancienne sidérurgie

Vous aimerez aussi

Les peintures murales du palais DE TELL AHMAR

Les peintures murales du palais DE TELL AHMAR

Les couleurs de l'empire assyrien

35,00 €

Découvrir
LA BIBLE ET L'ARCHEOLOGIE

LA BIBLE ET L'ARCHEOLOGIE

97,00 € 69,00 €

Découvrir
La vie préhistorique

La vie préhistorique

115,00 € 39,00 €

Découvrir
Les Sarcophages égyptiens en terre cuite

Les Sarcophages égyptiens en terre cuite

71,00 € 29,00 €

Découvrir