N° 243 - mai 1999
ISSN : 1141-7137
Ce numéro passe en revue les dernières données de l'histoire et de l'archéologie récoltées sur l'Iran du IIIe s. av. au VIIe s. ap. J.-C. D'Alexandre le Grand, le jeune souverain macédonien devenu le monarque le plus puissant de l'Antiquité, aux rois sassanides qui se voulaient les héritiers du grand Cyrus, l'ancien royaume des Perses a connu toutes les vicissitudes des grandes destinées.
Très nombreuses en mer Egée, en Asie Mineure, au Proche-Orient, en Egypte, les inscriptions grecques sont très rares en Iran : quelques dizaines actuellement, dont plus de la moitié du seul site de Suse. Mais, à coup sûr, elles n'ont jamais été nombreuses : la domination grecque en Iran a été courte, moins d'un siècle. Dans l'ouest de l'Iran, les dernières inscriptions attestant la domination des rois séleucides datent du milieu du IIe siècle. Et c'est sur l'époque des rois séleucides – disons plutôt : sur les Grecs installés en Iran sous les rois séleucides – que les inscriptions grecques d'Iran renseignent d'abord. D'abord, mais pas seulement, il s'en faut de beaucoup, on le verra.
Auteur : Rougemont (G.)
Magazine : Dossiers d'Archéologie n° 243 Page : 6-7