N° 215 - juillet/août 1996
ISSN : 1141-7137
Les analyses, la multiplication des découvertes, des études et des classifications ont, pour toutes les terres cuites, permis de résoudre certains problèmes d’origine et ont fourni des bases plus solides aux enquêtes sur les transferts de potiers, d’outils ou de savoir-faire, et sur les aires spécifiques de diffusion des produits fabriqués. En outre, les variations quantitatives observées dans la composition des mobiliers servent désormais à leur interprétation socio-économique voire ethnologique.
Résultat d'une double cuisson qui constituait une difficulté technique réelle, la céramique à vernis plombifère gallo-romaine à un taux relativement faible. Cela explique sa rareté sur les sites fouillés. Sa désignation provient du fait qu'avant la seconde cuisson, entre 900° et 1 000°, le potier trempait ou badigeonnait son vase d'un vernis à base d'oxyde de plomb et de sicile.
Auteur : Corrocher J.
Magazine : Dossiers d'Archéologie n° 215 Page : 34-37