N° 201 - mars 1995
ISSN : 1141-7137
Alexandrie, c'est le phare bien sûr, mais c'est aussi beaucoup plus que ça. C'est une ville construite ex nihilo de par la volonté d'un seul homme et qui au cours de son existence tint une place éminente dans l'histoire culturelle de la Méditerranée. Et il n'est que de prononcer quelques noms comme musée, bibliothèque, Bible des Septante, Callimaque, Cyrille et tant d'autres pour évoquer et souligner le rôle capital de la cité d'Alexandre le Grand.
S'il est un domaine dans lequel le nom d'Alexandrie éveille un écho particulier, c'est bien celui des arts précieux, et tout spécialement le travail du métal. Parce que certains décors, qui évoquaient d'une manière ou d'une autre le Nil et les contrées qu'il arrose, incitaient à se tourner vers l'Egypte, ou qu'ils développaient encore aux époques romaine et byzantine des thèmes attribués traditionnellement à l'art alexandrin, certains sujets pittoresques ou bien encore des images empruntés à la vie pastorale ou a celle des pêcheurs, on les a souvent mis en rapport avec des ateliers qui auraient été installés dans la grande ville cosmopolite.
Auteur : Baratte F.
Magazine : Dossiers d'Archéologie n° 201 Page : 78-81