Des niveaux de tuiles et des fragments de grands vases de stockage (dolia) pointaient vers l’existence d’autres bâtiments agraires. Les traces d’une arrière-cour ainsi qu’un mur d’une vingtaine de mètres de long étaient aussi mis en évidence au sein des tranchées réalisées.
Des vestiges en danger
Malgré ce diagnostic positif, et sans attendre la finalisation du rapport puis son instruction pour prescription éventuelle de fouilles, le chantier d’aménagement a repris : la Drac Auvergne-Rhône-Alpes a en effet levé la contrainte archéologique sur une partie de l’emprise, à la seule exception de la zone du bâtiment viticole, conduisant à la destruction sauvage et irrémédiable des vestiges identifiés. Dans le même temps, à une dizaine de kilomètres de là, à Valence, les travaux du parvis de la cathédrale ont commencé sans qu’aucune opération préventive ne soit conduite ! La parcelle est pourtant connue, depuis le XIXe siècle, pour ses témoins d’époques romaine et médiévale, notamment liés au baptistère du Ve siècle. La mobilisation des archéologues se poursuit pour faire infléchir le projet dans le respect de la loi sur l’archéologie préventive.










