N° 564 - Avril 18
ISSN : 0570-6270
Dans ce numéro d’avril, Archéologia vous invite à découvrir la fouille récente menée sur les bords du Rhône, à Sainte-Colombe, où fut dégagé ce que certains ont qualifié de « mini-Pompéi viennoise »…
L’événement du mois est la grande exposition du musée de l’Homme, à Paris, consacrée à Néandertal. Les recherches entreprises ces dernières années nous livrent une image radicalement différente de celle forgée au XIXe siècle.
À Rome, les travaux soutenus par une association permettent de mieux comprendre le système hydraulique présent sous la célèbre villa de l’empereur Maxence.
Notre article « Vie quotidienne » vous révèle les maladies dont souffraient les tout petits sous l’Empire.
Enfin nous reviendrons sur une rare statuette gauloise en bois mise au jour dans un bras de la Seine.
Sans oublier notre portfolio consacré aux bustes impériaux du musée Saint-Raymond de Toulouse, nos livres, nos pages d’actualités et notre objet du mois… Bonne lecture à tous !
À Toulouse, le musée Saint-Raymond peut s’enorgueillir de conserver la première collection en France de sculptures romaines, après celle du musée Louvre. Ce fonds exceptionnel provient des fouilles de la villa de Chiragan située dans le village de Martres-Tolosane, en Haute-Garonne : débutées en 1826, elles ont mis au jour une impressionnante série de bustes d’empereurs romains successifs et d’au moins deux de leurs épouses, conçus par les meilleurs ateliers de sculpteurs pendant plus de quatre siècles. Ont été découverts des bustes d’hommes proches du pouvoir, en costume militaire ou figurés le torse dénudé, avec un manteau sur l’épaule, image classique de l’homme de lettres. Si l’on ignore la fonction exacte de la villa, sa richesse permet vraisemblement d’y reconnaître une possession impériale.
Magazine : Archéologia n° 564 Page : 66-71