N° 486 - Mars 2011
ISSN : 0570-6270
L’archéologie insolite est à l’honneur dans Archéologia ! C’est par le biais de l’art que trois recherches se retrouvent dans la revue archéologique : le plus ancien, remontant à 6 000 ans, se trouve dans des abris-sous-roches du sud-est de la France. Des signes, des motifs énigmatiques tracés dans des endroits difficilement accessibles... Comment les comprendre ? Les archéologues ont retrouvé les gestes précis et les postures des Néolithiques qui les tracèrent. Une approche originale et fructueuse. Ce sont ensuite des artistes armoricains qui, il y a deux mille ans, décorèrent de somptueuses villas côtières à l’aide de coquillages. Là aussi, une recherches originale éclaire des gestes oubliés depuis longtemps. Enfin, à Valenciennes, la fouille de l’atelier des Perdry, dynastie de fondeurs royaux du XVIIe siècle, révèle les secrets de ces maîtres du métal. Une visite virtuelle à Apollonia d’Illyrie, en Albanie, rend justice à la splendeur passée de ses monuments, tandis que le musée de Dreux sort ses trésors de l’ombre.
En 2008, le ministère de la Justice britannique a adopté une nouvelle législation obligeant les archéologues à réenterrer les restes humains découverts lors de fouilles en Angleterre et au Pays de Galles, quel que soit leur âge, dans les deux ans qui suivent leur mise au jour, sauf cas exceptionnel.
Auteur : Crançon (S.)
Magazine : Archéologia n° 486 Page : 7-7
Date : 01/03/2011