N° 24 - Sept. 18
ISSN : 0570-6270
Durant près de 24 mois, truelles et minipelles ont dessiné dans le paysage du Val de Saône de curieux motifs. De tranchées en coupes stratigraphiques, de relevés topographiques en investigations minutieuses, les archéologues ont sillonné cet immense territoire à la recherche des traces du passé. La raison de ce chantier hors normes ? L’implantation d’un gazoduc. Avant de rendre possible cet aménagement, il a fallu sonder les sous-sols des territoires concernés par le tracé, afin de sauvegarder, par l’étude, les vestiges enfouis depuis des centaines, voire des milliers d’année dans le millefeuille du temps.
Dans l’Est dijonnais, entre Genlis et Lux, les travaux du gazoduc ont donné lieu à un programme de recherches multidisciplinaire associant l’archéologie et les sciences environnementales pour étudier les plaines alluviales de la Norges, de la Tille et de l’Ouche. L’évolution des paysages, la place et l’impact de l’homme sur l’environnement ont ainsi été mis en évidence.
Auteur : Lamotte (D.) - Forel-Boeckler (S.) - Sordoillet (D.) - Girardclos (O.) - Jouffroy-Bapicot (I.) - Pinguet (R.)
Magazine : Archéologia hors série n° 24 Page : 50-55