S’y ajoutent onze tours de défense, ainsi qu’un mur de 75 m de long en terre crue délimitant une zone intérieure dévolue à l’habitation des soldats. Des fragments de céramique, un dépôt de fondation placé sous l’une des tours ainsi qu’un vase portant le cartouche de Thoutmosis Ier (1530-1520) ont permis une datation au Nouvel Empire, sous la XVIIIe dynastie qui régnait alors en Égypte. Les vestiges témoignent cependant de différentes phases d’utilisation et de réaménagements successifs.
L’Égypte face aux incursions venues du Levant
Au nombre des découvertes se trouvent également des roches volcaniques, probablement importées depuis les îles grecques, attestant de relations commerciales à travers la Méditerranée, ainsi qu’un four à pain et des amas de pâte fossilisée. Ce fort faisait partie de la route d’Horus, ligne de défense avancée contre des incursions venues du Levant. Au vu de sa taille et de sa complexité architecturale, il devait en constituer une étape importante.







