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Home - Musées & Patrimoine - Cinq des sept tabatières volées au musée Cognacq-Jay retrouvées près d’un an après le braquage

Cinq des sept tabatières volées au musée Cognacq-Jay retrouvées près d’un an après le braquage

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Fabrique royale, tabatière de table, Berlin, entre 1770 et 1775. Londres, Royal Collection Trust (RCIN 9044).
Fabrique royale, tabatière de table, Berlin, entre 1770 et 1775. Londres, Royal Collection Trust (RCIN 9044).

Un immense soulagement. C’est ce qu’ont sans doute éprouvé aujourd’hui tous les amateurs d’art à la lecture du communiqué de presse de Paris Musées annonçant l’heureuse nouvelle : « Grâce à une enquête approfondie menée par les services de police, avec le concours de la police judiciaire de Paris, cinq tabatières d’une grande valeur historique et patrimoniale ont été retrouvées et sont désormais en sécurité. »

« L’espoir d’un miracle ? » Ainsi se concluait l’article que nous consacrions en novembre dernier à la disparition de ces pièces insignes, rappelant, sans trop y croire, la réapparition inattendue de l’inestimable reliquaire en or du cœur d’Anne de Bretagne, quelques jours après avoir été dérobé. Près d’un an plus tard, alors qu’on ne l’attendait plus, le miracle a eu lieu.

Un braquage « d’une grande violence »

Mercredi 20 novembre 2024, aux alentours de 10 h 30. Dans la paisible rue Elzévir, au cœur du IIIᵉ arrondissement de Paris, le musée Cognacq-Jay vient tout juste d’ouvrir ses portes lorsque quatre individus cagoulés, armés de haches et de battes de base-ball, font violemment irruption dans cet hôtel particulier du XVIIᵉ siècle, entièrement consacré à l’art du XVIIIᵉ. Ils gagnent l’étage où l’exposition « Luxe de poche » déploie, pour quelques jours encore, une myriade de petits objets précieux et raffinés du siècle des Lumières. L’écrin des prêts les plus exceptionnels est dans leur collimateur : les malfaiteurs fracturent la vitrine et s’emparent de sept inestimables tabatières prêtées par de prestigieuses institutions : le musée du Louvre, le Victoria and Albert Museum et les collections de la Couronne britannique. Cinq d’entre elles refont surface aujourd’hui.

Au cœur de l'exposition, cette vitrine protégeait les précieuses tabatières.

Au cœur de l'exposition, cette vitrine protégeait les précieuses tabatières. Photo service de presse. © Fabrice Gaboriau

Des trésors retrouvés

Il s’agit d’abord des deux tabatières conservées au musée du Louvre, conçues durant la seconde moitié du XVIIIᵉ siècle, l’une exécutée à Berlin par Daniel Baudesson (1716-1785), l’autre à Dresde par Johann Christian Neuber (1736-1808), auteur de l’opulente table de Breteuil acquise par le musée en 2015. Viennent ensuite deux boîtes créées à Berlin à la fin des années 1760, présentées au Victoria and Albert Museum à la faveur d’un dépôt de la collection Rosalinde and Arthur Gilbert. Le dernier trésor retrouvé est l’extraordinaire tabatière de Frédéric II de Prusse, provenant des collections de la Couronne britannique et ornée de près de 3 000 diamants sertis dans un décor de feuillage en or (en ouverture).

Deux tabatières manquent encore à l’appel

Cette excellente nouvelle ne doit cependant pas faire oublier que deux de ces chefs-d’œuvre d’orfèvrerie demeurent à ce jour introuvables. L’un est une précieuse boîte en or, lapis-lazuli, agate, pierres dures et micromosaïque de verre, déposée au V&A par la collection Rosalinde and Arthur Gilbert. Elle est l’œuvre de Johann Christian Neuber ; l’autre est une tabatière en or et lapis-lazuli, à fond ovale en agate, ornée en son centre d’un camée en onyx représentant la Naissance de Vénus. Elle avait été offerte au roi George V à l’occasion de son anniversaire, le 3 juin 1920. « Nous sommes extrêmement reconnaissants envers toutes les personnes qui ont permis de retrouver ces œuvres exceptionnelles et restons pleinement mobilisés pour la récupération des deux tabatières encore manquantes », assure Anne-Sophie de Gasquet, directrice générale de Paris Musées.

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